03 décembre 2015

Quête du chagrin, Coeurepines

Quête du chagrin
Poème de Coeurepines


Une morne plaine émerge avec paresse, tandis que le ciel lentement s'affaisse
Le s
ol d'un noir d'encre y lèche les souvenirs, s'étendant vers un firmament qu'on ne peut lire
U
n arbre chante au loin la mélancolie, ses branches se rappelant de bien tristes défis
Et
le vent porte en un sourd hurlement, le poids d'un malheur cinglant
C'est ici que nous enveloppe une douce douleur, caressant notre peau de sa plus belle couleur
Sente
z ses doigts flatter votre âme frêle, savourez ces murmures au bord du réel
Entendez-vous la tendresse de ses intentions? Le tintement des chnes de la libération?
Sous
son voile à lalicatesse létère, le néant est aveugle à nos prières

E
t dans ce paysage à la beauté poignante, mon cœur se surprend d'une contemplation naissante
Ad
mirant chaque détail d'une douceur tourmentée, s'affranchissant d'un silence étoffé
Je
m'avance alors sur un chemin imaginaire, né de mes délires qui ne savent se taire

Me renvoyant un reflet faiblement altéré, d'une épine qui en mon âme s'est déjà dessinée


Ainsi s'envole, en quête d'un chagrin anticipé, l'âme folle, de cet étranger


Que vois-je, tristesse? Qui se dresse
E
n mon cœur, emplit d'oubli
Qu
e vois-je, imaginaire? Tu m’enserre

Du rire moqueur, de ta folie

Enc
re de mes peines, incertaines, réveil-toi
E
ffleure mon être, à la fenêtre, de tes choix
Plume de mes veines, inhumaine, envole-moi
D
essine tes lettres, sans paraître, en émoi

Que vois-je, tristesse? Qui se dresse

En son heure, reliée de pluie
Q
ue vois-je, imaginaire? Tu m'enserre
A l
a lueur, de l'ironie
Q
ue vois-je, esprit dément? Tu m'entend
Chanter la douleur, qui m'a sourit

Encre diluvienne, entre en scène, décris-moi
Effleure mon âme, sur la trame, d'autrefois
Plume de mes chaînes, on m'emmène, libère-toi
Dessine ton drame, d'une lame, sans proie

Que vois-je, tristesse? Qui se dresse
A la faveur, de l'ennuie
Que vois-je, imaginaire? Tu m'enserre
De tes couleurs, en triste litanie
Que vois-je, esprit dément? Tu m'entend
En cette demeure,
de dénie

Que vois-je, désespoir? Qui peut me voir
Goûtant la peur, d'un nouveau mépris


E
ncre de mes peines, incertaines, réveil-moi
Eff
leure mon être, à la fenêtre, de mes choix

Plume de mes veines, inhumaine, envole-moi
D
essine tes lettres, sans paraître, en émoi
E
ncre diluvienne, entre en sne, décris-moi
Effleure mon âme, sur la trame, d’autrefois

Plume de mes chaînes, on m'emmène, libère-moi
Dessine ton drame, d'une lame, sans effroi

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